euchologe

eucologe [ økɔlɔʒ ] n. m.

• 1610; lat. ecclés. euchologium, gr. eukhologion, de eukhê « prière » et logos « livre »

♦ Relig. Livre de prières contenant l'office des dimanches et fêtes. ⇒ paroissien. Bouvard « lui prit son Eucologe, et s'arrêta aux litanies de la Vierge » (Flaubert). — On écrit parfois euchologe.

● eucologe ou euchologe nom masculin (latin ecclésiastique euchologium, du grec eukhologion, livre de prières) Livre liturgique byzantin. (Sa 2^e partie correspond au Rituel latin.)

⇒EUC(H)OLOG(U)E, (EUCOLOGE, EUCOLOGUE, EUCHOLOGE, EUCHOLOGUE)subst. masc.

A.— RELIG., rare. Recueil de prières liturgiques. Cette imposition des mains était accompagnée de prières dont l'euchologe de Sérapion (Théol. cath. t. 14, 1 1938, p. 508).

Rem. La docum. atteste eucologie, subst. fém. Ensemble des hymnes liturgiques. C'est, en effet, saint Benoît qui inaugura l'insertion de proses ou séquences dans le corps des offices. Ses enfants ont su faire de l'eucologie chrétienne un florilège qui contient les plus beaux chants de saint Ambroise, de Prudence, de Sédulius, de Fortunat, de Paul Diacre, et d'autres poètes (HUYSMANS, Oblat, t. 2, 1903, p. 190).

B.— P. ext. Livre contenant les offices des dimanches et des principales fêtes. Synon. paroissien. Vers les dix heures, il alla en grande pompe acheter un eucologe, ou livre de prières, magnifiquement relié par Muller (STENDHAL, L. Leuwen, t. 1, 1835, p. 196). Une femme (...) munie d'un eucologue (HUYSMANS, Oblat, t. 1, 1903, p. 145).

Prononc. et Orth. :[], []. Ds Ac. 1762-1932, sans h. DG, Lar. 20^e-Lar. Lang. fr. admettent la var. avec h. Étymol. et Hist. 1610 eucologe (P. COTON, Institution catholique, t. I, p. 86 ds R. Philol. fr. t. 43, p. 126). Empr. au lat. chrét. euchologion « id. » (BLAISE) et celui-ci au gr. « id. » (gr. mod. d'apr. CHANTRAINE, p. 389b), composé de « prière » et de dér. de « traité, ouvrage ». Fréq. abs. littér. :28.

Encyclopédie Universelle. 2012.